Château de Vyborg
Est une forteresse médiévale, construite par les Suédois sur l’île du château de Vyborg aux abords de la ville de Vyborg.
La construction débute en 1293, par ordre du Connétable de Suède Torgils Knutsson, qui fait dans les années 1290 latroisième croisade de Finlande en Carélie dirigée contre les Russes de la République de Novgorod.
Le château de Vyborg est devenu le fief du royaume de Suède dans les régions de Carélie. Tout au long des siècles, il a été la première défense du royaume contre les Russes. Son statut militaire et stratégique était à la fin du Moyen Âge deuxième après la capitale fortifiée Stockholm.
Elle servit de prison d’État sous la période russe. Le château est actuellement un musée.
Alexandre Soljenitsyne
Né le 28 novembre 1918 à Kislovodsk et
mort le 3 août 2008 à Moscou, est un écrivain russe et dissident soviétique.
Grandissant sous le régime communiste, il adhère à son idéologie. Lorsque commence la guerre contre l’Allemagne en 1941, il rejoint l’armée puis une école d’artillerie. Promu officier, il fait preuve d’une conduite exemplaire au front et est décoré. Cependant, il est arrêté pour avoir critiqué Staline dans un échange de lettres avec un ami, et est condamné à huit ans de détention.
Rentré du goulag, il profite du relatif adoucissement du régime sous Khrouchtchev pour publier son premier roman, Une journée d’Ivan Denissovitch. Par la suite, malgré la censure, il parvient à publier d’autres ouvrages et à faire sortir ses textes clandestinement d’URSS, qui lui valent une réputation mondiale, jusqu’à obtenir le prix Nobel de littérature en 1970. Alors qu’il a de plus en plus de difficultés à publier, avec le durcissement du régime sous l’ère Brejnev, il est finalement arrêté en 1974, expulsé d’Union soviétique, et déchu de sa citoyenneté. Réfugié en Europe de l’Ouest puis aux États-Unis, il est finalement réhabilité par Gorbatchev, et rentre à Moscou où il termine sa vie.
Il est l’auteur en particulier de L’Archipel du Goulag et de La Roue rouge. L’un de ses livres, Deux siècles ensemble, donne lieu à une polémique en raison d’accusations d’antisémitisme.
Archipel du Goulag
est un livre d’Alexandre Soljenitsyne publié en 1973 à Paris qui traite du système carcéral et de travail forcé mis en place en Union soviétique.
Écrit de 1958 à 1967 dans la clandestinité, l’ouvrage ne se veut ni une histoire du Goulag ni une autobiographie, mais le porte-parole des victimes du Goulag : il est écrit à partir de 227 témoignages de prisonniers ainsi que de l’expérience de l’auteur. Soljenitsyne précise que « Ce livre ne contient ni personnages ni événements inventés. Hommes et lieux y sont désignés sous leurs vrais noms ».
Goulag (Direction principale des camps de travail) est un acronyme utilisé par l’administration soviétique pour désigner des camps de travaux forcés. Le terme « archipel » est utilisé pour illustrer la multiplication des camps et leur diffusion dans tout le pays, comme un ensemble d’îlots connus seulement de ceux condamnés à les peupler, à les construire ou à les relier. Cela fait également allusion au « goulag de Solovki », créé dès 1923 sur les Îles Solovetski.
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La lecture de ce petit livre (222 pages aux Editions Fayard) « Une Journée d’Ivan Denissovitch » nous décrit ce que furent les journées du bagnard Alexandre Soljenitsyne, alias Ivan Denissovitch Choukhov
« Des journées comme ça, dans sa peine, il y en avait, d’un bout à l’autre, trois mille six cent cinquante trois. Les trois de rallonge, c’était la faute aux années bissextiles. »