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Concert du groupe Baden Baden le 3 juillet à 20h00 au club Powerhaouse (7/4, rue Goncharnaïa)
Transformer l’essai. En rugby comme en musique, c’est souvent le plus difficile. Combien d’artistes révélés par leur formidable coup d’essai n’ont-ils honoré leurs promesses, tenu la distance ? Deux ans après Coline (2012), premier effort salué par la critique, conjuguant idéalement une mélomanie anglo-saxonne avec une écriture bilingue déjà personnelle, Baden Baden a décidé de “plonger dans le bruit”, pour reprendre le titre d’ouverture du second album. Ce titre n’est d’ailleurs pas innocent puisqu’il annonce un disque entièrement écrit en français. Fini, donc, le savant bilinguisme qui fit aussi la réputation du groupe, découvert par l’immense chanson Anyone en 2010 et capable de fulgurances pop comme Évidemment.
Pour passer ce cap dans sa discographie, le trio fondateur de Baden Baden a décidé de lâcher prise. Comme l’explique son chanteur et parolier Éric Javelle, “l’écriture dans ma langue maternelle s’est faite naturellement”, au fur et à mesure que les compositions voyaient le jour, entre Paris et Gatteville-le-Phare (Manche) où l’intéressé a éprouvé le besoin de larguer les amarres, loin des tumultes de la vie citadine, pour écrire – face à la mer – la deuxième moitié de Mille éclairs. Il est d’ailleurs beaucoup question d’écumes, de vagues de nuit et de vents contraires dans les paroles. “Je connais les couleurs qui se marient à toi”, comme une évidence exposée dans le single J’ai plongé dans le bruit. Le groupe parisien appartient à cette génération spontanée qui participe à l’effervescence pop hexagonale depuis le début de la décennie.
Déjà, sur son premier LP, Baden Baden mariait la langue d’Alain Souchon (dont il reprit La Vie ne vaut rien) avec les sonorités rêveuses de Grandaddy période The Sophtware Slump (2001). Cette fois, en décidant de confier le mixage à l’Anglais Barny Barnicott, au curriculum vitæ imposant (Arctic Monkeys, Bombay Bicycle Club, Cloud Control), le triumvirat a paradoxalement déplacé le curseur outre-Manche pour un album écrit dans sa langue maternelle. Autant pour se frotter à une pointure anglo-saxonne que pour s’ouvrir à de nouvelles perspectives. “En écoutant les propositions de mixes de Barny, nous étions surpris par certains de ses partis pris. Sa manière de multiplier les chœurs sur quelques titres nous a immédiatement séduits”, dit le guitariste Julien Lardé. Effectivement, un morceau comme À tes côtés semble réverbérer de partout, servi par un texte idoine : “Mes envies me devancent”.
Plus cohérent et plus affranchi, Mille éclairs renferme onze plages qui prolongent certaines thématiques propres à l’univers de Baden Baden : la passion amoureuse (L’Échappée), le regard de l’autre (Hivers), la fuite en avant (J’ai plongé dans le bruit), les mots bleus (Dis leur), la tristesse contemporaine (M.a.c.)… Quelques formules font mouche dès la première écoute : “Je regarde le monde/Mais le monde ne me voit pas”, “D’origine insulaire/J’ai connu l’éphémère” ou encore “En sursis, moi je suis un hiver quotidien”. Les musiciens ont aussi exploré deux passages instrumentaux (Finalmente au mitan, Criminel en conclusion), qui rappellent les bandes-son contemplatives et désertiques de Mogwai.
Au final, le coup de foudre est immédiat sur Mille éclairs, plongeant l’auditeur dans un disque à la fois plus homogène et plus compact, au charme insidieux, à l’addiction vénéneuse. Dépassant toutes les attentes suscitées par Coline, Baden Baden transforme donc magnifiquement l’essai et s’offre ainsi des lendemains qui chantent. À (re)découvrir absolument.
Prix: 400 roubles au Dewar’s Powerhouse (7/4, rue Goncharnaïa) , 500 roubles – le jour du concert
Information complémentaire:
https://www.facebook.com/events/1447897448844853/
https://vk.com/badendph
Les jeunes cinéastes russes, engagés pour le cinéma d’auteur.
Les moyens alternatifs de diffusion: projections, rencontres et master-classe.
Dans le cadre de la 4ème semaine des Arts à l’Université Paris 8 Saint-Denis – Vincennes aura lieu une rencontre dédiée aux jeunes réalisateurs indépendants russes dont le cinéma n’est pas du tout présent sur le marché du cinéma actuel en France. Les projections présentent des films indépendants, abordant des thèmes universels, non politiques, intéressants du point de vue du langage cinématographique.
AU PROGRAMME :
à 14h00 Projections
à 15h00 Table ronde autour du jeune cinéma russe
à 16h00 Master-classe sur le crowdfunding au cinéma
à 17h00 Buffet de rencontre
POURQUOI?
1) pour voir des court métrages d’exclusivité;
2) pour participez à la table ronde sur le financement du cinéma indépendant dans le cinéma russe, avec la participation de: Sergueï Tutine (réalisateur, président du festival panrusse des court-métrages « Artkino »), Taya Zoubova (réalisatrice), Sergueï Losev (producteur) et Maria Antonova (productrice);
3) pour tout apprendre sur les secrets de crowdfunding au cinéma durant le master-classe mené par les auteurs dont le projet de crowdfunding était le plus réussi parmi les court-métrages russes : Taya Zoubova et Sergueï Losev !
Projections :
– Les jambes. Un atavisme, réal. M. Mestetski, 2011
– Le coucher de soleil, réal. A. Annenski, 2015 (Concours officiel du Festival International de Court mtérage de Clermont Ferrand 2016)
– Mon petit poisson, réal. Taya Zoubova, 2015
Entrée libre sous réserve des places disponibles. Réservez vos places par e-mail :contact@kixt.online
Pour plus d’information visitez : http://kixt.online/index.php/53-2016-03-06-17-29-31

En avant-première et en présence du réalisateur
Avec Mathieu Amalric, Nicole Garcia, Karin Viard, Gilles Lellouche
Avec Golshifteh Farahani, Vincent Macaigne, Louis Garrel
Avec Ibrahim Ahmed, Abel Jafri, Toulou Kiki
En avant-première
Avec Catherine Frot, André Marcon, Michel Fau
Avec Mircea Diaconu, Gheorghe Dinică, Mara Nicolescu
Bouboule de Bruno Deville, 2014, 84 min. (Suisse)
Avec David Thielemans, Swann Arlaud, Julie Ferrier
Avec Mathieu Amalric, Nicole Garcia, Karin Viard, Gilles Lellouche
19h30 Félix et Meira de Maxime Giroux, 2014, 105 min. (Canada)
Avec Martin Dubreuil, Hadas Yaron, Luzer Twersky , Anne-Élisabeth Bossé
Les films sont présentés en version originale avec des sous-titres russes
Cinéma Illusion
Kotelnitcheskaïa naberezhnaïa, 1/15
+7(495) 915-43-53
+7 (495) 915-43-39
www.illuzion-cinema.ru